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Refuge de Valerette

Reconstruction du refuge

Le nouveau refuge de Valerette est posé

Publié le 13 Septembre 2015 par Claude Défago

Il a suffi de quelques rotations d’un hélicoptère Superpuma, samedi (12 septembre), pour que la Pointe de Valerette (2058 m) retrouve le refuge que le vent avait détruit en avril 2012. Entièrement construite en plaine, à St-Maurice, cette bâtisse a été spécialement conçue pour résister aux contraintes de l’altitude. Elle a été réalisée par les techniciens de l’entreprise de charpente Dubosson et Martenet et de très nombreux bénévoles, membres de l’Amicale de Valerette. Son coût, 120'000 francs, est entièrement couvert par ses membres et des partenaires publics ou privés.

Le premier refuge, en bois, avait été érigé en 1989 par le SC Choëx pour marquer son 50ème anniversaire. En avril 2012, une tempête de foehn l’a entièrement détruit. Amoureuses de ce sommet qu’elles fréquentent été comme hiver, organisatrices d’épreuves de course à pied et de ski-alpinisme, plusieurs personnes, sous la conduite de Jean-Pierre Sierro, ont alors constitué l’Amicale de Valerette. Leur but : reconstruire le refuge.

Du premier édifice, seul l’emplacement est resté. Son concept a été entièrement revu pour faire place à des techniques de construction et des matériaux de la dernière génération. Tel qu’il a été réalisé, c’est un véritable prototype. Technicien bois, Nicodème Dubosson en a du reste fait son travail de diplôme. Préfabriqué en atelier, en plaine, le refuge a été assemblé sur place en une matinée.

Ce refuge sera accessible à tous les randonneurs qui fréquentent, en été comme en hiver, la Pointe de Valerette. Ce petit sommet domine le Chablais et son panorama va du Jura aux Alpes valaisannes avec, comme premier plan, les Dents-du-Midi.

Grâce à une large fenêtre, ce sont justement les Dents-du-Midi qui serviront de décor aux hôtes du refuge. A l’intérieur, table et bancs pourront accueillir une douzaine de personnes. Un fourneau à bois permettra de chauffer le local. L’éclairage sera fourni par un panneau solaire. Il ne sera pas possible d’y dormir et il n’y aura pas de gardien. Chaque visiteur sera responsable de l’entretien.

Grâce à l’engagement des 120 membres de l’Amicale de Valerette, le coût de ce refuge s’élèvera à quelque 120'000 francs. Hormis leur argent, de nombreux passionnés ont offert plus de 2000 heures de travail bénévole.

Le nouveau Refuge de Valerette pourra accueillir ses premiers visiteurs dans quelques semaines au terme des travaux d’aménagement extérieur. Son inauguration aura lieu en été 2016.

Claude Défago

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